espèce de poisson originaire d'afrique

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espèce de poisson originaire d'afrique

Elles auraient d’abord colonisé de manière indépendante le lac Tanganyika, il y a environ 3 Ma. Figure 20. Comme chez les lagomorphes (lièvre, lapin…), les dents des tétrodons poussent en continu et doivent donc être perpétuellement usées en broyant des substances dures, telles que les coquilles. Les vents tourbillonnant au sol d'un tel phénomène sont capables de capturer, grâce à une combinaison de la dépression dans la trombe et de la force exercée par le vent vers celle-ci, des objets et des animaux. Les différents grands lacs d’Afrique de l’Est sont considérés à part car chacun d’eux possède une faune endémique qui lui est propre. Les groupes monophylétiques présumés sont représentés par des rectangles (source Meyer, 1993). François LIBERT le 31/01/18. La seule faune de poissons disponible à l’échelle panafricaine est le classique Catalogue de Boulenger (4 tomes entre 1909-1916). Ces cascades, qui présentent une dénivellation de 45 m, sont les plus spectaculaires chutes d'eau du Tchad. Carte des gisements qui ont fourni des fossiles de poissons africain du Crétacé (-145 à - 66 Ma) et du tertiaire (Paléogène et Néogène : - 66 à -2,6 Ma) (source Otero, 2010). La moindre faute commise par un voyageur-naturaliste dans sa façon d’œuvrer peut suffire à anéantir le fruit de longs mois d’efforts et à réduire à l’état de la valeur d’objets rares à l’époque. Toutefois, si elle est désagréable, la décharge émise par les malaptérures n’est pas dangereuse pour l’homme car elle est de faible intensité (moins de 1 ampère). Figure 63. Toute l’histoire de l’évolution et de l’apparition des différents. Quelques espèces africaines, tels les, Figure 38. Richesse spécifique, superficie et débit moyen annuel de différentes rivières africaines. Principe de l’électrolocation chez les mormyres. Paugy). Ils ont en général une croissance extrêmement rapide, et certaines espèces atteignent leur maturité sexuelle au bout de seulement trois semaines. 1,5 cm (, Les Notopteridae ou « poissons-couteaux » sont des espèces que l’on trouve généralement en eau douce, rarement en eau saumâtre (, Figure 53. Ce sont vraisemblablement les familles les plus anciennes, sachant que le continent africain est resté au moins partiellement exondé depuis le Précambrien, soit plus de 600 millions d'années. J.-C., Egypte. Représentation schématique de la théorie synthétique de l’évolution, le néodarwinisme. L'astérisque dans la flèche du bas se réfère à deux haplochromines de la région du lac Rukwa (schéma adapté d’après, Il y a convergence évolutive lorsqu’il y a apparition, au cours de l’évolution, de caractéristiques similaires chez des espèces différentes qui appartiennent à des lignées éloignées ou isolées les unes des autres par des barrières géographiques. Ils sont présents dans toute l’Afrique intertropicale, du Sénégal au Nil au nord, jusqu’au Zambèze dans le sud (figure 50). Il existe quatre espèces de dipneustes en Afrique appartenant toutes au genre Protopterus. C'est le cas des élevages de tilapias, où les poissons sont nourris aux excréments. À noter que les deux sous régions « Eburnéo-Ghanéenne » et « Nilotique » font partie de la grande écorégion « Nilo-Soudanienne ». L’ensemble des études moléculaires s’accordent pour affirmer que les lignées génétiques, et donc les espèces, ont au moins 100 000 années (Verheyen et al., 2003 et Verheyen et al., 2004). Figure 93. Ce phénomène paraît en particulier jouer un rôle majeur dans l’évolution des caryotypes de la famille des Cyprinidae et l’on a pu montrer récemment que certaines espèces de Labeobarbus et Pseudoberbus africains étaient hexaploïdes et possédaient 148-150 chromosomes (tableau 9). Par exemple, chez les poissons malacophages, certaines espèces sont dotées seulement de quelques dents pharyngiennes élargies servant à écraser les coquilles, alors que d’autres espèces ont un très grand nombre de dents, et certaines possèdent même des os pharyngiens mêlés aux dents (figure 18). L’existence de cette famille est actuellement très controversée, et nombre de spécialistes considèrent que la seule espèce qui la constitue doit être désormais rattachée à la famille des Osteoglossidae (voir plus haut). Poisson-ange à demi-cercles (Pomacanthus Semicirculatus) Originaire de l'océan Indien et l'océan Pacifique occidental de la côte d'Afrique orientale (y compris l'Afrique du Sud) à l'ouest, à travers l'océan Indien vers les îles Fidji, Tonga et Samoa, dans l'océan Pacifique. Certaines espèces de poissons ont également la possibilité de coloniser d’autres bassins par les connexions qui peuvent s’établir au niveau des estuaires. Répartition générale des Cyrpinodontiformes. Gronovius (1742) expose le spécimen « au soleil si l’on est en été, près du feu si l’on est en hiver » tandis que Yarrell (1836) recommande de le faire sécher dans un endroit à l’ombre et aéré. Boulvert). Depuis quelques décennies, comme le génome humain, plusieurs génomes de poissons ont été séquencés (poisson-globe, poisson-zèbre, carpe, tilapia, truite, voire même le cœlacanthe). Ce phénomène est appelé « Effet de Frankenstein ». Aujourd’hui, il n’est pas rare d’en trouver en vente dans les animaleries à côté des guppys et des scalaires. A. Lecercle) ne possède pas d’écailles dans la région dorsale. Leurs répartitions respectives ne se chevauchent pas. Le terme de « poissons » n’est pas scientifique et de toute façon se réfère à un grade, c’est à dire un groupe sans histoire propre. Pour cela, on utilisera un appât sans hameçon et l’on se contentera de ne comptabiliser que les attaques sur le leurre. Ce groupe, exclusivement tropical, est très répandu et très diversifié tant en Afrique qu’en Amérique du Sud où vit le fameux piranha, dévoreur, paraît-il, de « tout ce qui bouge » dans les sombres eaux amazoniennes. L’espèce est représentée ici sur une timbre somalien (© collection C. Lévêque). Selon cette définition, la technique de conservation « en herbier » peut s’appliquer aussi bien aux végétaux qu’aux animaux. L'Erpetoichthys calabaricus est un poisson de la famille des Polypteridae qui ont une forme serpentiforme (de serpent). Dans un cas comme dans l’autre, il émet une très forte, mais courte décharge, de 350 à 400 volts, qui lui permet de paralyser sa proie ou de faire fuir son agresseur (figure 90). En 1765, il cède ses collections au cabinet du roi. Une fois récoltés, les œufs peuvent être maintenus dans un petit récipient contenant l’eau de l’aquarium des parents, jusqu’à éclosion qui a lieu en général au bout de deux à trois semaines. On a très longtemps considéré que cette famille africaine (figure 71) n’était représentée que par une seule espèce, Malapterurus electricus (figure 72). Ce phénomène observé chez les cichlidés des grands lacs a également intrigué les scientifiques. Il a été suggéré à diverses reprises que les oiseaux et les mammifères pouvaient transporter des poissons d’un point à un autre, sans que cela ne soit réellement prouvé. Tableau 10. La colonisation de nouveaux milieux est donc fortement empreinte de hasard. Les mâles bleus qui nagent dans les eaux les plus profondes ne trouvent plus de partenaires. Parallèlement à ce don, il envoie une autre partie de ses collections d’histoire naturelle aux frères Antoine et Bernard de Jussieu, alors respectivement professeur et sous-démonstrateur de botanique au Jardin du roi. Répartition générale des Polypteridae. En revanche, les radiations adaptatives semblent répondre à une forme de déterminisme : il s’agit de diversifier les régimes alimentaires ou les modes de comportements pour exploiter au mieux les ressources disponibles. Ces poissons possèdent un organe respiratoire annexe qui est un double sac dérivé de la vessie gazeuse. Ces poissons archaïques ont désormais disparu d’Amérique du Sud, mais se sont bien diversifiés en Afrique continentale où existent 11 espèces de deux genres différents. En Afrique, on considère que le nombre d’espèces doit dépasser 2 000 puisque les estimations actuelles donnent pour chacun des grands lacs un nombre d’espèces différentes avoisinant 300 (lac Tanganyika), 500 (lac Victoria) et 800 (lac Malawi) (, Ces espèces ont soulevé très tôt un grand intérêt chez les aquariophiles par leur forme et leur coloration souvent chatoyante, mais aussi par leur comportement reproducteur qui fait intervenir des parades nuptiales et des soins parentaux élaborés. Répartition générale des Tetraodontidae. La multiplication cellulaire permet, théoriquement, d’obtenir deux cellules filles semblables à la cellule mère. À gauche, les jeunes Polypterus possèdent des branchies externes qui se résorbent au cours de leur première année (© hirokiDX). Cladogramme montrant la phylogénie des principaux groupes de craniates actuels fondé sur l’apparentement évolutif. Des poissons introduits au Kenya proviennent du lac Turkana. Dans un premier temps, certains auteurs, la plupart physiciens, affirmaient que le lac Victoria s’étant totalement asséché il y a environ 16 000 à 14 000 années, les espèces de poissons actuelles ne se seraient diversifiées depuis la remise en eau du lac. En ce qui concerne les Haplochromines du lac Malawi, Owen et al. composé de 4 grands groupes monophylétiques : comprenant la majorité des espèces dont en particulier : Pour chacune des espèces énumérées ci-dessous, on pourra trouver plus de détails dans, Cette famille se compose de 2 espèces, appartenant chacune à 1 genre différent. À partir de 1993, les captures se stabilisent. Les mormyres émettent en permanence, grâce à un organe situé dans le pédoncule caudal (figure 88), de très faibles signaux qui leur permettent de communiquer entre eux ou de se repérer, au sein des biotopes sombres et encombrés qu’ils fréquentent. Carte des gisements qui ont fourni des fossiles de poissons africain du Crétacé (-145 à - 66 Ma) et du tertiaire (Paléogène et Néogène : - 66 à -2,6 Ma) (source, Le terme de « poissons » n’est pas scientifique et de toute façon se réfère à un grade, c’est à dire un groupe sans histoire propre. Ce sont des poissons allongés, à section circulaire, recouverts d’épaisses écailles osseuses rangées côte à côte (, De nos jours, les polyptères ne se rencontrent que sur le continent africain (, Ces poissons, qui vivent au fond des rivières, sont des prédateurs dont la bouche large est pourvue de nombreuses petites dents. Ou, dit autrement, l’évolution est-elle de nature contingente (possibilité qu’une chose arrive ou non) ou répond-elle à une « nécessité » ? Dans cet ouvrage, les auteurs ont synthétisé toutes les informations disponibles sur la biologie et l’évolution des Cichlidae qui vievent dans les lacs Victoria, Tanganyika, Malawi et quelques autres petits lacs africain. Toutefois, les plus gros spécimens du genre, Quelques espèces sont recherchées par les pêcheurs locaux pour la qualité de leur chair. Une espèce serpentiforme originaire d'Afrique Présentation du poisson roseau. Ces sacs seront ensuite expédiés pour consommation, soit en bateau, soit en camionnette (© IRD/C. Grâce à cet ouvrage et à de nombreux autres articles originaux, Geoffrey Fryer a énormément contribué à l’ichtyologie africaine et ses études sur l’évolution ont permis une remarquable démonstration de ce qu’est la radiation adaptative. Il est carnivore et se nourrit essentiellement d'insectes aquatiques et des poissons plus petits. Les 13 grandes écorégions d’Afrique définies à partir de leur ichtyofaune. Les dagaa qui mesurent en moyenne 50 mm sont mis à sécher au soleil sur des claies de grillage. Ainsi, en Afrique du Sud, les pêcheurs n’essaient plus de capturer ces poissons avec des fils les plus fins possible, qui leur permettaient de « travailler » les poissons pour les fatiguer en évitant de casser. Paugy) ; Auchenoglanis occidentalis à droite (© George Berninger Jr.). Ces poissons, plein d’arêtes, ne sont pas recherchés pour leur chair, mais ils sont très prisés des pêcheurs sportifs car ils défendent chèrement leur peau. Il est possible que ces trois espèces situées en marge de la distribution de B. imberi se soient isolées par parapatrie. Certains biologistes admettent ce scénario, mais beaucoup d’autres estiment que ce laps de temps est en totale contradiction avec la réalité biologique et qu’il est impossible qu’autant d’espèces se soient différenciées en si peu de temps à partir d’une ou quelques espèces ancestrales. Grassé) qui faisaient encore référence il y a peu de temps, les choses ont beaucoup changé et évolué, notamment sous l’impulsion initiale de Greenwood et al. Gould, ne signifie pas l’absence de cause, mais l’impossibilité de les connaître précisément. On le fume également comme le saumon. 5.1. Elles auraient d’abord colonisé de manière indépendante le lac Tanganyika, il y a environ 3 Ma. Les individus se reproduisent tout au long de leur vie, dès qu’ils sont adultes. Ce sont les fameux « poissons-serpents » ou « anguilles épineuses » des populations locales. Wiley & Johnson (2010) ont publié une nouvelle classification des Teleostei. Leach (1818) a même décrit une nouvelle espèce sous le nom de, Enfin, quelques espèces de mormyres sont communément représentées dans l’art égyptien (, Figure 51. 1,5 cm (© Musée des Confluences, Lyon/P. A noter l’absence de nageoire dorsale chez Xenomystus nigri. Figure 42. Au début des années 2000, elles atteignent au moins 600 000 tonnes pour l’ensemble du lac, et certaines estimations plus récentes vont jusqu’à parler de 800 000 tonnes à 1 000 000 de tonnes en 2008 ! Le comportement, l’écologie et l’évolution des nombreuses espèces de Cichlidae sont assez exceptionnelles et posent de multiples questions scientifiques. La puissance des décharges qu’ils libèrent pour se défendre ou attaquer leurs proies leur ont valu l’appellation de « poisson trembleur » ou « poisson-tonnerre » parmi les populations arabes riveraines de la vallée du Nil. Protopterus annectens est l’espèce qui possède la plus vaste répartition en Afrique. La prise en compte simultanée des mutations créatrices de variabilité, et de la sélection naturelle assurant le tri, à chaque génération, des génotypes les plus aptes à vivre et à se reproduire dans des conditions de milieu donné, est à la base de la théorie synthétique de l’évolution. Chez les poissons à faible décharge, il s’agit de la forme, de la durée (P) et de la décharge isolée (EOD : Electric Organe Discharge), mais aussi de l’organisation temporelle des séries de décharges. En effet, selon ces auteurs, « les conditions n’auraient permis qu’à très peu d’haplochromines de coexister (…). Le bassin de la volta semble jouer un rôle de frontière. Grâce à cet ouvrage et à de nombreux autres articles originaux, Geoffrey Fryer a énormément contribué à l’ichtyologie africaine et ses études sur l’évolution ont permis une remarquable démonstration de ce qu’est la radiation adaptative. Il est conseillé de planter abondamment avec de la, Mais on peut également décider de prendre leur reproduction en main. Répartition générale des Claroteidae. Le spécimen se réduit alors à la peau du flanc opposé, aux nageoires paires du même flanc et à la colonne vertébrale. Les Amphiliidae ont un corps plus ou moins aplati qui leur permet de résister aux forts courants des biotopes rocheux qu’ils aiment fréquenter. Il existe un exemple particulièrement intéressant de spéciation avec réduction du nombre de chromosomes de 15 à 9 paires respectivement chez : Les phénotypes de ces espèces sont assez proches et elles ne peuvent être identifiées par la seule utilisation de caractères métriques ou méristiques. Lorsque ce n’est pas le cas, comme dans certaines conditions rencontrées en aquariums, les poissons courent le risque d’être handicapés par des dents hypertrophiées qui les empêchent alors de se nourrir. Répartition générale des Mochokidae. Ces nouvelles techniques ont permis d’accroître le nombre d’identification d’espèces grâce à de critères autres que morphologiques. Généralement la femelle choisit le mâle en fonction de critères de coloration. Or par extension, il définit également « toute chose conservée entre deux feuilles de papier ». Les Polyptères : ce groupe est endémique en Afrique. C’est le cas de la carpe commune, introduite pour améliorer la production piscicole, et de la carpe argentée utilisée pour « faucarder » certains réservoirs collinaires envahis par la végétation ou les algues. Enfin, reste à expliquer comment un phénomène peut se reproduire à plusieurs reprises au même endroit comme si les objets ou animaux venaient d’un point fixe dans le ciel. que Hepsetus odoe ressemble étrangement à notre brochet européen. Au début des années 2000, elles atteignent au moins 600 000 tonnes pour l’ensemble du lac, et certaines estimations plus récentes vont jusqu’à parler de 800 000 tonnes à 1 000 000 de tonnes en 2008 ! Sa taille en fait aussi un poisson très apprécié des pêcheurs sportifs. Les poissons sans mâchoires (Agnathes, représentés encore à l’heure actuelle par les lamproies) et les Placodermes d’abord dominants ont cédé la place aux poissons osseux et cartilagineux à la fin du Dévonien et au Carbonifère (-400 à -350 millions d’années) époque à laquelle ils se sont beaucoup diversifiés dans les mers et dans les eaux douces (figure 28). Comparaison de la composition de la faune ichtyologique du Niger à celle de quelques grands bassins fluviaux d’autres continents (source : Pouilly et al., 2010 pour le Mamoré ; FishBase ; Faunafri pour les autres). Les restes de poissons les plus anciens datent du Cambrien (il y a plus de 500 millions d’années). La distribution de quelques espèces peut aussi s’expliquer par les variations du niveau de la mer qui ont entraîné des modifications des zones côtières. », constitue depuis longtemps, une sorte de « Bible » pour tous les ichtyologistes s’intéressant aux Cichlidae. Mais la plus longue, M. moori dans le lac Tanganyika, peut atteindre 70 cm de long et peser près d’1 kg. Figure 24. Le terme « herbier » fait inévitablement référence aux pratiques employées pour la conservation des plantes. Le Tilapia du Mozambique est capable de vivre et de se reproduire en eau saumâtre (eau dont la teneur en sel est inférieure à celle de l'eau de mer). Ils se nourrissent d’invertébrés, voire même de petits alevins. Les grands traits de la classification des poissons africains. Les conséquences, parfois dramatiques, de l’introduction du. On récolte la tourbe après la ponte, on l’assèche légèrement et on la conserve dans des sacs en plastique pendant un à quatre mois selon l’espèce. Les œufs pondus par la génération précédente restent en attente dans le sol asséché. Les poissons ne peuvent se repérer à vue dans les eaux souvent turbides des rivières africaines. Cette barrière naturelle a donné naissance à une diversité ichtyologique locale puisque certaines espèces sont présentes dans les lacs de Léré et de Tréré (bassin du Niger) mais n’existent pas dans les eaux du bassin du lac Tchad (photo : © IRD/Y. Toutefois, en règle générale, les Hydrocynus ne semblent pas s’attaquer à l’homme. Par rapport à la faune africaine, la faune sud-américaine ne possède pas de Cyprinidae, et est constituée pour l'essentiel de Siluriformes et de Characiformes (, En Asie, en revanche, les Cypriniformes sont dominants, les Siluriformes abondants, et les espèces d'origine marine nombreuses (. Les jeunes individus possèdent des branchies externes qui se résorbent au cours de leur première année de vie (figure 86). Il a l’avantage de rendre les choses simples, mais il présente l’inconvénient d’ignorer certains clades importants dans la phylogénie de poisson comme les Chondrichthyes, les Teleostei, les Acanthomorpha et les Percomorpha. Figure 10. Scénario « Out of Tanganyika » montrant les chemins présumés suivis par les différentes lignées primitives depuis le lac Tanganyika (la couleur des flèches correspond aux dates de l’échelle de temps) (adapté d’après Salzburger et al., 2005). Proportion des différents groupes trophiques parmi les Haplochrominae du lac Victoria et relations entre les type de régime alimentaire et de dentition (source Witte & van Oijen, 1990). Ainsi, au cours des cinq dernières décennies, l’intérêt pour cette famille a montré une augmentation spectaculaire. On les appelle les « poissons-feuilles ». Il est donc peu probable qu'une foule d’espèces adaptée à des conditions lacustres ait survécu au tarissement du bassin du lac Victoria ». On peut aisément observer, à travers la glace d’un aquarium, la façon dont certaines espèces (Synodontis, silures de verre…) se servent de leurs barbillons. Toutes les espèces, qui fréquentent les zones de courant rapide, sont de petite taille et dépassent rarement 15 cm. Espèce de spécimen ... L’Oryctérope est un mammifère nocturne, originaire d’Afrique sub-saharienne. À côté de ces facteurs physiques inhérents aux milieux, certains facteurs biotiques peuvent également influencer la richesse et la distribution des espèces. Néanmoins les œufs de résistance de certains Cyprinodontiformes habitant les mares temporaires peuvent probablement être transportés par différents animaux (oiseaux, mammifères), accrochés aux pattes, au pelage ou au plumage. À l’inverse, dans les couches d’eau profondes, c’est la sensibilité à la lumière rouge et à la coloration rouge qui prédomine. En bas : après plusieurs générations, les deux parties de la population ont divergé. Cependant, la différentiation génétique entre les espèces du lac Kivu et de l’ensemble du bassin du Victoria est faible ou modérée. Cette coloration est certainement en lien avec l’écologie de ces espèces qui ont souvent la particularité de nager le ventre en l’air. Ces collections de peaux conservées entre deux feuilles sont des témoins historiques d’une pratique naturaliste de terrain qui perdure de nos jours sous d’autres formes. Ainsi dans le barrage de Jozini (nord-est du KwaZulu Natal, bassin de la Pongola), le gagnant du concours de pêche au « Tigre » organisé chaque année en octobre remporte un puissant bateau hors-bord. De manière générale, la sélection naturelle avantage les caractères favorables aux organismes en question. l’existence dans cette population d’une variabilité entre les individus qui la compose en termes de performances ou de caractéristiques phénotypiques (coloration, taux de croissance, résistance à l’anoxie, vitesse de nage) ; que ces caractères soient héréditairement transmissibles ; qu’ils aient une influence notable sur le taux de reproduction ou de survie. Il en découle que les peuplements sont d’autant plus riches que les habitats sont plus diversifiés. Répartition générale des Polycentridae. Toutefois, on peut constater que bien souvent, deux fleuves proches ont une faune se poissons proche, voire identique. Quelques cichlidés des lacs Tanganyika et Malawi (© F. Libert). Les 16 familles dites « primaires » endémiques de l’Afrique. Les Polypteridae sont actuellement considérés comme la lignée la plus précoce des Actinoptérygiens. Les 13 grandes écorégions d’Afrique définies à partir de leur ichtyofaune. La pêche des dagaa, Rastrineobola argentea, est assez récente. Toutefois, certaines études plus récentes (voir, Actuellement, les populations et les espèces des différents bassins de la région ont leur propre signature allélique (excepté Nil/lac Kyoga et Lac Victoria) [, Des espèces ou des populations génétiquement bien différenciées les unes des autres ont chacune un patrimoine génétique, ou signature allélique, qui leur est propre. Les gymnarques ne sont pas très abondants, mais très recherchés pour la qualité de leur chair. Le moment venu, on verse la tourbe dans l’eau et les alevins éclosent en quelques heures, voire quelques minutes. Les tétrodons sont des espèces d’origine marine qui se sont adaptés aux eaux douces. Ces œufs sont cependant capables de supporter un assèchement de quelques jours et continuent de se développer même s’ils sont hors de l’eau. Parallèlement, l’eutrophisation s’accompagne d’une réduction de la transparence de l’eau et d’une augmentation de l’anoxie dans les couches profondes du lac. L’herbier de poissons de Michel Adanson la théorie allopatrique (spéciation en un « autre lieu ») qui stipule qu’il doit y avoir isolement géographique pour que la spéciation ait lieu, la théorie sympatrique (spéciation en « un même lieu ») qui estime que l’isolement n’est pas indispensable (, Un cas limite de la spéciation allopatrique est celui de la spéciation péripatrique (, Figure 15. Cette famille d’origine gondwanienne est actuellement présente en Inde, au Sri Lanka, au Proche-Orient, en Amérique du Sud et centrale, mais c’est surtout en Afrique, y compris à Madagascar, qu’elle est la plus diversifiée et la plus emblématique (, Compte tenu de la diversité des espèces, notamment dans les grands lacs de la vallée du Rift est-africain, il est difficile de préciser les nombres exacts de genres et d’espèces car beaucoup de formes n’ont pas encore été décrites. Les différents grands lacs d’Afrique de l’Est sont considérés à part car chacun d’eux possède une faune endémique qui lui est propre. Ces rapides empêchent les espèces du Zambèze situé en aval de remonter vers le lac Malawi (© Michael K. Oliver). En effet, quoi de commun entre le lac Tanganyika très profond (1470 m) et très ancien (20 millions d’années) et le lac Victoria qui ne fait qu’une quarantaine de mètres de profondeur et qui se serait asséché, au moins partiellement, il y a 14 000 ans environ ? Plus tard, des poissons pleuvaient partout. Comme tous les poissons de son genre, a la particularité de pouvoir respirer de deux manière différentes.En plus des branchies classiques, cette espèce est munie d'un appareil respiratoire appelé Labyrinthe qui lui permet d' absorber l'oxygène de l'air.Ces espèces sont communément appelées les labyrinthidés. La faune des poissons d’eau douce de Madagascar contraste avec celle du reste du continent africain (Sparks & Stiassny, 2003). Tous les alevins naissent en même temps, souvent quelques heures seulement après la première pluie. En ce qui concerne les Haplochromines du lac Malawi. Des populations d’une même espèce ancestrale ayant une distribution continue, s’isolent géographiquement du reste de l’espèce. Actuellement un peu plus de 3 500 espèces de poissons d’eau douce et saumâtre, (95 familles et 493 genres) ont été décrites en Afrique, (mis à jour d’après FishBase, 2017, Faunafri, 2017, Lévêque et al., 2008 ; Paugy, 2010) (tableau 6). Poisson originaire d'Afrique orientale, notamment du lac Victoria. En 1765, il cède ses collections au cabinet du roi. Bien qu’il n’ait jamais rien publié sur les poissons de son vivant, on peut considérer ce naturaliste, avant tout botaniste et malacologiste, comme le véritable fondateur de l’ichtyologie africaine tant ses notes sur les poissons du Sénégal et les collections qu’il a rapportées sont importantes (voir encadré L’herbier de poissons de Michel Adanson). Mais il est tellement plus commode de pointer du doigt un bouc émissaire, ici la perche du Nil, que d’essayer de traiter un problème souvent beaucoup plus complexe. Le lac Kivu se situe à une altitude plus élevée que les autres lacs de la région. Il existe actuellement deux importantes familles en Afrique subsaharienne (Nothobranchiidae endémique en Afrique, et Poeceliidae), auxquelles on peut ajouter quelques espèces du Maghreb et de la bordure de la mer Rouge appartenant à la famille des Cyprinodontidae (figure 41) et un petit nombre d’espèces (6) d’Aplocheilidae, appartenant toute au genre Pachypanchax, que l’on ne trouve naturellement en Afrique qu’à Madagascar. Premièrement, le débit peut être un meilleur estimateur de la surface d’habitats disponibles que ne l’est la superficie du bassin versant. Figure 86. Ils sont en général de petite taille (en moyenne 50 à 60 mm). La polyploïdie qui se manifeste par un accroissement important du nombre de chromosomes n’est pas rare chez les poissons, en comparaison avec les autres vertébrés. Cette perturbation est perçue par le poissons par son système électrorécepteur (1). On peut aisément observer, à travers la glace d’un aquarium, la façon dont certaines espèces (, Cette famille regroupe une cinquantaine d’espèces, dont le fameux « mâchoiron » (, Cette famille, également asiatique, regroupe environ 35 espèces africaines dont la plupart appartiennent au genre, Cette famille, également asiatique, rassemble environ 65 espèces africaines regroupées en 11 genres. Bien qu’il n’ait jamais rien publié sur les poissons de son vivant, on peut considérer ce naturaliste, avant tout botaniste et malacologiste, comme le véritable fondateur de l’ichtyologie africaine tant ses notes sur les poissons du Sénégal et les collections qu’il a rapportées sont importantes (voir encadré L’herbier de poissons de Michel Adanson). Actuellement, la majorité des espèces conservées en aquarium a été rapportée par des collectionneurs ayant effectué des séjours au bord du lac. Un crocodile dévore une gros poissons tigre (Hydrocynus vittatus) dans le Parc National Kruger, rivière Sabie, Afrique du Sud (© Bernard Dupont). Cette famille est présente sur l’ensemble du continent y compris le Maghreb, certaines gueltas sahariennes (figure 39)  et la marge la plus australe de l’Afrique du Sud (figure 40).

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